Est-ce que vous appréciez une assiette d'aliments bien présentée ? une table joliment dressée ? Quel effet vous procure une vitrine de pâtisserie décorée avec raffinement ?
De toute évidence, nous nommes sensibles à la beauté et à l’esthétisme de ce qui nous entoure, de ce qui nous nourrit. Difficile d’y échapper, de s’y soustraire car le saviez-vous : La reconnaissance de la beauté appartient à l’une des 24 forces de caractères identifiées par la psychologie positive en tant que qualité universelle.
Qu’en est-il du rapport à votre propre beauté, celle de votre corps ?
Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de beauté parce que l’esthétisme représente une des principales motivations à entamer une démarche amaigrissante, en plus de la santé, et du du bien-être.
En lien avec l'image de soi, se plaire contribue à l'épanouissement de soi. Dans un article du magazine Psychologies, Sophie CHEVAL, psychologue, définit la beauté comme « une expérience émotionnelle ». Se sentir beau énergise, réchauffe, sécurise et ouvre davantage à ce qui nous entoure. C’est une sensation agréable qui donne des ailes et pousse à s’aventurer, à oser. En tant qu’expérience émotionnelle, elle fluctue au gré des humeurs, c’est une passagère donc rien ne sert d'essayer de la retenir.
Pour faire simple, on ne peut pas se sentir tout le temps beau car nous ne pouvons pas choisir les émotions qui nous habitent et il va bien falloir vivre avec !
Le rapport à la beauté reste un sujet sensible en ce sens qu’il est subjectif et souvent emprunts de jugements voir de méfiance : la beauté peut être perçue comme quelque chose de superficiel et futile en même temps qu’attirant.
Mon intention est de vous permettre de vous sentir beau et belle sans vantardise. Encore faut-il activer cette force naturelle. Comment ? en entretenant une relation positive à sa beauté, c’est-à-dire en réalisant librement les choses qui vous plaisent, qui vous apportent de la satisfaction sans autre but que celui de savourer le moment.
Comme pour changer ses habitudes alimentaires, retrouver du plaisir à soigner son apparence passe par l’envie de prendre soin de soi. C’est en apprenant à s’occuper de soi, à s’intéresser à sa vie intérieure et à ses besoins qu’on parvient à modifier durablement sa relation de manière positive à la nourriture. En se contraignant ou en se forçant à faire les choses nous éprouvons de l’insatisfaction et du rejet de soi car nous nous sentons obliger d'agir pour des motifs extérieurs à nous-mêmes.
Cultiver sa beauté comme élément naturel d’épanouissement consiste à choisir les démarches capables de nous procurer du plaisir en soi, indépendamment du résultat. « Puisque je ne suis pas à l’abri de me sentir moche (…) autant mettre du plaisir dans mes gestes de beauté eux-mêmes », S. Cheval.
Il s’agit de s’accorder un : moment pour soi parce que ça fait du bien peu importe que le résultat soit ou non à la hauteur de nos attentes (celles de l’esprit qui désire que les choses soient conformes à ses idéaux). Une attitude flexible à l’égard de sa beauté protège de l’esclavage à l’image de soi, car nous sommes bien plus que notre image, que notre beauté.
Encore sceptique ? Tentez une de ces activités ou une de votre préférence et constatez l'effet !
La pratique d’une activité physique agréable, se coiffer, se maquiller, utiliser un soin du corps, se parfumer, se masser, choisir une tenue… forment autant de possibilités pour renouer avec sa propre beauté et nourrir son bien-être dans le plaisir d’être et de faire.
Quel geste soigné avez-vous envie de vous accorder aujourd’hui ? Quel sentiment positif ce geste auto-bienveillant vous procure-t-il ?
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Source : Article Se plaire sans être l’esclave de son image, magazine Psychologies août 2020
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